Cariatides 4 rue Saint Martin
Texte à venir
Horloge du défenseur du temps
(rue Bernard de Clairvaux, quartier de l’Horloge)
Au cœur du quartier de l’Horloge, se trouve une monumentale horloge électronique à quartz, œuvre du sculpteur Jacques Monestier. Insérée au sein d’une placette, elle donne au quartier un symbole et renforce l’attraction de ce lieu.
Cette sculpture à la symbolique marquée, haute de près de quatre mètres, s’anime à heures fixes. Au centre , un homme armé se bat contre les éléments représentés par des animaux : l’eau (le crabe), l’air (le coq), la terre (un reptile). Ces monstres partent à l’attaque toutes les heures, grâce à un programmateur de hasard qui choisit l’animal du combat, le tout dans un bruit de tremblement de terre ou de tempête. Il faut attendre 12 heures, 18 heures ou 22 heures pour assister au combat final opposant les trois éléments à l’homme. Les personnages animés sont réalisés en laiton martelé et poli, tandis que les rochers, d’une couleur plus mate, sont en laiton oxydé. La différence de traitement des surfaces apporte un jeu subtil de couleurs. Cette œuvre compte parmi les horloges publiques les plus récentes entreprises en France (p.131)
Actuellement hors fonctionnement
Eglise Saint Julien le Pauvre (rue Saint Julien le Pauvre)
Depuis 1989, c’est un lieu de culte melchite – catholique (ou grecque – catholique) royaliste et liée à l’église byzantine, où l’office est célébré en grec et en arabe. L’église Saint Julien le Pauvre a été reconstruite au X eme siècle après l’invasion destructrice des Normands en 886. Vers 1120 l’église, à nouveau en ruines, est confiée à l’abbaye bénédictine de Longpont qui la reconstruit entre 1170 et 1225. Au moment où les moines de Cluny (en Bourgogne) décident de resserrer les liens entre les monarchies hispaniques et les féodaux français, Saint Julien est un hospice destiné à recevoir les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle (aux XI eme été XII eme siècles). Au XIII eme siècle l’Université en fait un lieu de réunion où l’on élit chaque année le recteur jusqu’en 1524. Date à laquelle les écoliers se révoltent et saccagent l’église qui ferme ses portes. Le transfert de l’Université sur la montagne Sainte Geneviève entraîne le déclin de Saint Julien le Pauvre. L’Hôtel Dieu en fait à son tour une chapelle de réunion dépendant de Saint Séverin de 1655 jusqu’à la Révolution. L’église retrouve sa fonction religieuse en 1826, après avoir abrité un grenier à sel, puis une foire aux laines (1813) ; l’église est sobre et possède un chœur formé de trois absides. Il est en partie caché par un iconostase, caractéristique des églises orthodoxes, réalisé en marqueterie par un artisan de Damas.
Les chapiteaux des deux piliers du chœur sont ornés de feuillages et de figures de harpies aux ailes déployées, similaires à ceux de Notre Dame et de Saint Germain des Prés. Les bas – côtés ont conservé leurs voûtes gothiques. Un puis à armature de fer, dit miraculeux, et qui était autrefois situé à l’intérieur de l’église, est adossé au portail. Une pierre carrée le recouvre. A proximité, deux dalles indiquent le passage de l’antique voie romaine qui conduisait à Orléans
Saint Jean Marie Vianney
Eglise Saint Médard (rue Mouffetard) C’est à l’emplacement d’un oratoire édifié par les Mérovingiens que se dresse,dès le XII eme siècle, l’église Saint Médard. Administrée jusqu’au XIII eme siècl par l’abbaye de Sainte Geneviève, elle fût rebâtie à maintes reprises lessiècles suivants.En 1622 sont édifiés les chapelles du chœuret le déambulatoire.Le buffet d’orgues est de 1645. L’instrument,de Cliquot, est de 1767,restauré par Stolz en 1880. Le cimetière,dont l’emplacement a changé au coursdes divers travaux, est accolé à la chapelle absidiale en 1691. En 1784, l’architecte Louis – François – Petit – Radel larestaure et l’agrandit. La grande chapelle de la Vierge, construite à cette époque, recouvre alors le cimetière, dont il ne subsiste plus aujourd’hui que l’entrée située rue Daubenton. En 1793, la terreur décide de fermer ce lieu,qui ne retrouve son activité religieuse qu’en 1801.L’église est surtout connue pour avoir été le lieu d’agitations religieuses.
Convulsionnaires de Saint Médard
Lorsque Catherine de Médicis accorde parcimonieusement la liberté de culte aux protestants (colloque de Poissy , 1561,), l’hôtel de Simon Cramault, dit Temple des Patriarches, sert à la célébration des offices protestants. L’hôtel appartenait alors à Jean Canaye, maître teinturier converti au calvinisme. Le 27 décembre1561, un pasteur y prêche, mais les prêtres catholiques de Saint Médard font sonner les cloches assez bruyamment pour empêcher les protestants de suivre l’office. Ces derniers (on dit qu’ilsétaient 2000), font irruption dans l’église pour contester cette conduite. Ils en sont chassés, mais y reviennent aidés de coreligionnaires en armes qui saccagent l’église. Le lendemain le Temple des Patriarches est incendié. Au XVIII eme siècle, les critiques jansénistes sont trèsmal reçues par les Jésuites. Le diacre François Pâris, partisan des thèses de Jansen, meurt en 1719. Il est enterrédans le cimetière de l’église Saint Médard. Très vite, le cimetière est envahi par des foules venues assister à desscènes de convulsions et de « miracles » se déroulant sur la tombe du diacre et destinés, selon certains auteurs ,à attirer l’attention une nouvelle fois sur les jansénistes, victimes de la persécution des Jésuites. Le plus souvent les convulsionnaires sont ridiculisés. Le cimetière finit parêtre fermé par les autorités royales agacées par ce désordre. Un passant facétieux aurait alors apposé une pancartesur laquelle on pouvait lire : « De par le roi, défenseà Dieu de faire miracle en ce lieu »
Enseigne de Restaurant place Saint André des Arts , à proximité de la fontaine Saint Michel