Sculpture et sculpteurs
Sculpture
Aimé
Millet est un sculpteur et peintre français, né à Paris le 28 septembre 1819 et mort le 14 janvier 1891.
Il est le
fils de Frédéric Millet miniaturiste né à Charlieu en 1796 et mort à Paris le 20 octobre 1859. Il est également l'oncle de Louis Julian Millet, né en 1856 à New York et décédé en 1923, qui fut un architecte renommé à Chicago. Il n'a cependant pas de liens familiaux avec Jean-François Millet, peintre célèbre de L'Angélus.
Aimé Millet est
élève au collège de Versailles puis étudie à l'École royale de
dessin (qui deviendra l’École nationale supérieure des arts
décoratifs). Il travaille quelque temps chez le sculpteur bronzier
Desbœufs. En 1836, il est reçu premier à l'École des beaux-arts de Paris. En 1840, il commence à produire ses premières œuvres
sculptées après avoir exécuté des dessins et peintures, il est cependant considéré
comme un peintre mineur. Aimé Millet est nommé professeur à l'École des Arts
décoratifs en février 1870, il aura pour élèves notamment Louis Majorelle, Berthe Morisot, François Pompon et Lucien Pallez. Il fut l'ami du sculpteur Pierre Louis
Rouillard et reçoit
la légion d'honneur en 1859. Il meurt à Paris le 14 janvier 1891 et est enterré au cimetière de Montmartre.
Œuvres
De
nombreuses sculptures sont visibles à Paris, en province et aussi quelques-unes
à l'étranger.
Parmi ses
œuvres célèbres :
- La statue monumentale de Vercingétorix, commande de Napoléon III, érigée sur le site d'Alésia.
- Apollon, la Poésie et la Musique, sur le toit de l' Opéra de Paris, entre 1860 et 1869.
- L'Amérique du Sud, fonte de fer, réalisé pour l'Exposition universelle de Paris de 1878, actuellement sur le parvis du
Musée d'Orsay, série des cinq continents.
- Cassandre se met sous la protection de Pallas, marbre de 1877, placé au Jardin des Tuileries autour du grand bassin en 1894.
- François-René de Chateaubriand
Jean-Antonin
Carlès, né à Gimont en 1851 et mort à Paris en 1919, est un sculpteur français.
Il commence ses études à Marseille puis successivement aux écoles des
Beaux-Arts de Toulouse et de Paris. Élève de François Jouffroy (1806-1882) et d' Ernest-Eugène Hiolle (1834-1886), il
obtient le grand prix de l'Exposition universelle en 1889. Il meurt le 18 février
1919 à Paris.
Jean-Antonin
Carlès a appartenu à la Société des Artistes Français.
Plusieurs
modèles de ses sculptures (La Jeunesse ou Retour de chasse) sont
conservés au Musée des
Jacobins d'Auch (Gers).
L'œuvre
· La Cigale, plâtre, Salon de 1878, Musée de
Lectoure (Gers)
- Le mendiant, plâtre, Salon de 1879, Musée des Jacobins d'Auch (Gers) Portrait en pied de Charles VII, pierre, 1879, façade de l'hôtel de ville de Compiègne (Oise)
- Abel, modèle original en plâtre, Achat de l'Etat au Salon des Artistes Français de 1881 (médaillé), conservé au Musée des Beaux-Arts d'Angers
(un autre
exemplaire en plâtre, donné par l'artiste, est conservé au Musée des Augustins de Toulouse)
- Abel, marbre, Achat de l'Etat au
Salon de 1887, affectée au Musée d'Orsay, localisation inconnue
- La Jeunesse, plâtre, hors concours au
Salon de la Société des Artistes Français de 1883 (récompensé par une
bourse de voyage), localisation inconnue
- La Jeunesse, marbre, 1885, Musée d'Orsay (Paris)
(Edité par
la manufacture de Sèvre)
- Retour de Chasse, bronze, hors concours au Salon des Artistes Français de 1888 et médaillé à l'Exposition
universelle de
1889, Jardin des Tuileries (Allée de Diane) à Paris.
- Hommage à Pierre Goudouli, Salle des Illustres au
Capitole
de Toulouse,
partie Nord , entre-colonnement des murs Est et Ouest.
- Au Champ d'Honneur, pierre, 1894, Château de La Boissière-École.
- Sépulture d'Henri Cernuschi, pierre, 1896, Cimetière du Père-Lachaise (Section 66).
- Etude, buste en marbre, présenté au Salon de la Société des Artistes Français de 1898, attribué à
l'Ambassade de France à Londres en 1899[9][10].
- Bacchus, bronze, 1903, Musée des Beaux-Arts de Dijon[11].
· (Marbre au
Musée d'Orsay, plâtre au Musée des Beaux-Arts de Nantes, Edité en biscuit par la manufacture de Sèvres
· Monument au Commandant Olympe Hériot , marbre, 1906, Ecole Hériot, La Boissière-École.
- Portrait de Mlle Simone, marbre, présenté au Salon des Artistes Français de 1907, localisation inconnue.
- Armand Fallières ; président de la
République (buste officiel), marbre, 1908, conservé au Palais de l'Élysée
(buste
destiné à être aussi traduit en biscuit par la Manufacture nationale de Sèvres)
- Le Lot-et-Garonne à ses enfants
illustres ; les Lauriers, bronze, 1912, conservé à Agen. Monuments aux enfants Schneider, bronze, 1913, Le
Creusot (Bourgogne)
- Max Barthou - Fils de Léon Barthou, marbre, 1913, Achat de l'État, Musée d'Orsay (Paris)
- Buste d'adolescent, marbre, 1913, conservé au Musée du
Luxembourg
(Paris) Patrie, marbre, exposée au Salon des Artistes Français de 1914.
- Monument à Louis Pasteur, bronze, Dôle.
- Buste d'Henri Cernuschi, marbre, Musée
Alsacien
(Strasbourg).
Les lieux de
conservation de La Cigale et Le mendiant ont été trouvés dans la Base de donnée Arcade (Archives Nationales).
La
conservation au Musée des Jacobins
d'Auch du modèle
en plâtre de La Jeunesse (Salon de 1883) reste à confirmer .
Ernest-Eugène
Hiolle est un sculpteur français né à Paris en 1834, mort à Bois-le-Roi en 1886.
Prix de Rome en 1862. Médaille
d'honneur à l'Exposition universelle de 1878. Maître d'Antonin Carlès.
Il est
enterré au Cimetière Saint-Roch (Valenciennes) [1] .
Œuvres
- Nicolas Poussin, statue en pierre, 1884, Musée des Beaux-Arts de Rouen
- Narcisse, statue en plâtre, 96 x 163 x
61 cm, 1868, Palais des beaux-arts, Lille
André
Allar né à Toulon le 22 août 1845, décédé à
Toulon le 11 avril 1926 était un sculpteur français grand prix de Rome en 1869, membre de
l'Académie des Beaux-Arts en 1905.
Biographie
André Allar
est le fils d’un ouvrier de l’arsenal de Toulon et d’une couturière Hélène
Talon. Son père, Benoît, David, César Allar, avait hérité du château du
Castellet et l’avait offert à la commune. Son frère aîné, Gaudensi, travaille
d’abord à l’arsenal puis s’embauche à quatorze ans comme mousse sur un navire.
De retour Gaudensi est employé dans une imprimerie où il fera admettre son
frère André comme apprenti en 1857. André sculpte des vieux plombs de
l’imprimerie. Ses dispositions pour la gravure et la sculpture sont vite
remarquées ; il est embauché dans une entreprise de sculpture à Toulon. Sa
mère le confie à son frère, M. Talon, qui travaille à la nouvelle cathédrale de la Major à Marseille.
André et son
frère Gaudensi rentrent à l’école des Beaux Arts de Marseille. Gaudensi
travaille avec Espérandieu et décide d’envoyer son frère André
à Paris pour se perfectionner dans la sculpture. André sera l’élève de Eugène Guillaume, Antoine Laurent Dantan et Jules Cavelier. Il obtient le grand prix de Rome de sculpture en 1869. Il visite
la Toscane, l’Ombrie, Florence et Porto d’Anzio.
Travailleur
acharné, son talent est apprécié et de grands collectionneurs et amateurs d’art
font appel à lui. Le 20 mai 1905 il est élu
membre de l’Académie des Beaux-Arts, section sculpture, au fauteuil de Eugène Guillaume.
Il mourut en
tombant accidentellement d’un échafaudage. Il était officié de la Légion
d’honneur. Une rue de Marseille porte son nom.
Œuvres
· Hécube découvrant le cadavre de Polydore, musée des Beaux-Arts de Marseille
- La mort d’Alceste, inspirée par la mort de sa
femme, jardin public de l’hôtel de ville de Lisieux
- Enfant des Abruzzes au musée d’Orsay
- Thétis portant les armes d’Achille
- Buste de Montricher, galerie du palais
Longchamp,
Marseille
- Sainte Madeleine, façade de la Cathédrale Sainte-Marie-Majeure, Marseille
- Monument de la Fédération, place de la République, Toulon
- Fontaine, place Estrangin à Marseille,
représentant Mercure enfant et une sirène tenant une corne d’abondance,
allégories de la richesse du commerce
- Fontaine, place
Castellane à
Marseille, en collaboration avec Jules Cantini
- Portrait de son frère Gaudensi, musée des beaux-arts de
Toulon
- Statues de Jean Bullant et de Jean Goujon sur la façade de l’hôtel de
ville de Paris
- Statue de Frédéric
Le Play dans
le jardin
du Luxembourg à Paris
- Monument du Centenaire de la réunion de Nice à la France, 1896
Henri-Édouard
Lombard, né à Marseille le 21 janvier 1855 décédé à Paris le 23 juillet 1929 est un
sculpteur qui obtient le grand prix de Rome en 1883.
Biographie
Henri Lombard est élève de l'École des Beaux-Arts de
Marseille avec son frère Frédéric (1850-1906) qui sera architecte. Il obtient
une bourse de la ville et s'installe à Paris où il travaille dans l'atelier de Jules Cavelier. Il obtient un deuxième prix de Rome puis en 1883 le
grand prix de Rome pour La mort de Diagoras de Rhodes.
Il reçoit des commandes de particuliers mais aussi de
l'État. Il réalise une statue de Pierre Puget qui est érigée en 1906 place du général de Gaulle à Marseille puis transférée amputée de son volumineux
socle en haut du Cours Pierre-Puget Il réalise également l'Été en 1906 pour le
jardin des tuileries à Paris. Sculpteur fort apprécié on retrouve ses œuvres
sur les frontons du palais de justice de Nice (La justice
entre le force et la vérité) 1893 ou la Caisse d'Épargne de Marseille (La
Provence rurale et maritime) 1908 ou encore au Grand Palais à Paris (La paix)
1900. Au salon de 1894 il présente une magnifique nymphe chasseresse [3].
Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1894
et reste professeur de modelage aux cours du soir jusqu'à sa mort.
Gustave
Michel, né à Paris le 28 septembre 1851 et mort en 1924, est un
sculpteur français.
Parmi ses réalisations
· Monument commémoratif de la Révolution française (1890) à Châtellerault (Vienne).
- Le Monument à Jules Ferry (1910) au Jardin des Tuileries à Paris
- Les deux groupes qui ornent le pont de
Bir-Hakeim à
Paris : Les nautes et les forgerons-riveteurs.
- La France pacifique à Paris (entre 1897 et 1900).
Albert-Ernest
Carrier de Belleuse dit Carrier-Belleuse (Anizy-le-Château le 12 juin 1824 - Sèvres le 4 juin 1887).
Sculpteur et
peintre, élève de David d'Angers, il débuta au Salon de 1851. Il a
été le professeur de Auguste Rodin. Il fut l'un des artistes les plus
prolifiques du Second Empire. Puisant son inspiration notamment
dans le style de la Renaissance et dans celui du XVIIe siècle.
Il est le père de Louis-Robert
Carrier-Belleuse, qui fut
son élève.
Le sculpteur
On lui doit
un grand nombre de bustes, entre autres ceux de Renan, Delacroix, Thiers.
Les
torchères du bas de l’escalier de l’Opéra de Paris sont des groupes dont Carrier-Belleuse est aussi
l’auteur.
C’est à lui
qu’est due la statue élevée par la ville de Villers-Cotterêts à Alexandre Dumas, statue détruite par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale et remplacée par celle de Pierre Bouret.
Le peintre
Carrier-Belleuse
a beaucoup peint sur la côte d'Opale, entre Berck et le cap Gris-Nez, et notamment à Audresselles, des paysages et des portraits. De nombreuses
familles de la région possèdent encore des tableaux de cet artiste. Avec Pierre Puvis
de Chavannes et
Bracquemont, il est l'un des instigateurs de la scission avec le "Salon"
en 1890 de la Société Nationale des Beaux-Arts, qui devient ainsi le second
"Salon".
Directeur des travaux d'art
De la Manufacture de Sèvres de 1875 à 1887, il y impulse la modernisation du style.
Son buste se
trouve à l'entrée du Musée d'Orsay à Paris. Il laissa plusieurs enfants, dont deux, Louis et Pierre, furent des peintres
distingués, et une fille qui a épousé le sculpteur Chéret.
Quelques oeuvres dans les musées...
· Hébé et l’aigle de Jupiter, 1858, Bronze ciselé et argenté,
plinthe dorée, 69 x 32 x 27 cm, musée des Beaux-Arts de Montréal
- Hébé endormie, 1869, marbre, Paris, musée
d'Orsay
- Frédéric
Kuhlmann, buste
en marbre, 75 x 64 x 47 cm, Palais des beaux-arts, Lille
Pierre-Jules
Cavelier, né le 30 août 1814 à Paris où il est
mort en 1894, est un sculpteur français.
Biographie
Élève du
sculpteur David d'Angers et du peintre Paul Delaroche, Cavelier obtient le prix de Rome de sculpture en 1842 avec une
statue en plâtre figurant Diomède enlevant le Palladium. Il est pensionnaire de la Villa Médicis de 1843 à 1847. Il travaille avec André
Vauthier-Galle, prix de Rome de sculpture et gravure en médaille en 1839.
Nommé en 1864 professeur
à l'École des beaux-arts, il y forme nombre d'élèves, dont Eugène Guillaume, et poursuit par ailleurs une
prolifique carrière de sculpteur. Son observance rigoureuse des canons de
l'antique l'avait fait surnommer Ordre dorique de la sculpture.
Œuvres
· Deux cariatides (1854), esquisse groupe, terre
cuite, Paris, musée du Louvre
- Berceau du prince impérial (1856)
- Cornélie, mère des Gracques (1861), groupe, marbre, Paris, musée d'Orsay
- Portrait de François Ier, roi de France (1494 - 1547) (1869), statue en pied, modèle
en plâtre patiné, Versailles, châteaux
de Versailles et de Trianon
- Portrait de François Ier,roi de
France (1494 - 1547) (1869), statue en pied, modèle en bronze fondu par Victor Thiébaut,
Le Havre, Hotel de Ville.
- Portrait de Charles Legentil, président de la Chambre de commerce de Paris
(1788 - 1855)
(1856), buste, marbre, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
- Portrait de Napoléon Ier, empereur des Français (1769 -
1821), en Législateur, statue modèle en pied, plâtre, Versailles, châteaux de Versailles et
de Trianon
- Portrait de Blaise Pascal, philosophe et mathématicien
(1623 - 1662)
(1854), statue modèle en pied, plâtre, Versailles, châteaux de Versailles
et de Trianon,
- Portrait du peintre Horace Vernet (1789 - 1863) (1859), buste, marbre,
Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon : salon de 1861, n°
3226
- Portrait du peintre Ary Scheffer (1859), buste, marbre, Paris,
Musée de la Vie romantique
Jean-Baptiste-Jules Klagmann (1810-1867) est un statuaire et sculpteur
décorateur français. Les statues de la fontaine du square
Louvois
à Paris sont le témoignage
le plus visible de son travail pour de grandes commandes publiques au XIXe
siècle.
Formation
Elève du sculpteur
néoclassique Etienne-Jules Ramey
(1796-1852 à l'école des Beaux-Arts de Paris, Jean-Baptiste-Jules Klagmann est
parallèlement initié à l'art de la Renaissance par Jean-Jacques Feuchère (1807-1852) ─ lui aussi élève d'Etienne-Jules Ramey mais
aussi de Jean-Pierre Cortot
(1787-1843). Il débute au Salon de 1831, en plein essor de la
sculpture romantique, avec une esquisse de l’Attaque des Titans contre Jupiter.
Réalisations
Klagmann s'illustre
principalement comme sculpteur-décorateur. Il travaille notamment pour la Porte
des Séances du Sénat et les boiseries de son hémicycle,
ainsi que pour les décorations de la deuxième Salle Favart de l'Opéra-comique.
Dans les années 1840, il
réalise les quatre fontaines représentant les quatre fleuves de France pour la
fontaine du square Louvois
conçue par l'architecte Louis Visconti, futur architecte du Nouveau Louvre
de Napoléon III.
Dans le cadre des commandes
de Louis-Philippe
de statues des femmes illustres de l'histoire de France pour le Jardin du Luxembourg,
il réalise une statue de Sainte Clotilde.
Dans le registre des arts
décoratifs, il fournit certains modèles de pièces pour le grand surtout de table
que réalise Claude-Aimée Chenavard pour le duc d'Orléans à partir de 1834 avec les sculpteurs Antoine-Louis Barye
et Jean-Jacques Feuchère.
Il séjourne à Londres vers 1851.
Sous le Second Empire, il participe au chantier du Nouveau Louvre, aux agrandissements du Palais Royal et de la Comédie-Française.
Il n'abandonne pour autant
pas son activité d'artiste pour les arts décoratifs, dessinant une épée
commandée par la Ville de Paris pour le Comte de Paris et surtout un Vase de François-Désiré Froment-Meurice offert par la Ville de Paris à
l’ingénieur Emmery
et une coupe en ivoire d’Alessandri. Il travaille aussi pour Duponchel
(coupe et candélabres avec nymphes et tritons pour l’exposition de 1862) et Christofle (surtout d’Isaac Pereire de 1862, en
préparation au moment de sa mort)
Charles-Auguste
Lebourg (Nantes, 1829 - Paris, 1906) est un sculpteur français.
Œuvres
· Ornementation
d'immeubles (17 Rue de Châteaudun, 13 boulevard de Sébastopol à Paris).
- Médaillons de pierres tombales
- Créateur des cariatides des fontaines
Wallace en
1872 (la simplicité, la bonté, la sobriété et la charité).
- Buste de Mme Wallace
- Nombreuses statues de bronze et
de marbre (buste de Jean-Marie
Écorchard au
jardin des Plantes de Nantes)
Aimé-Jules Dalou,
né à Paris le 31 décembre 1838
et mort dans la même ville le 15 avril 1902,
était un sculpteur français.
Biographie
Buste de
Dalou par Auguste
Rodin
Dalou est né dans une famille
d’artisans gantiers. Ses parents protestants l’élèvent dans la laïcité et l’amour de la République.
Aimé-Jules Dalou avait montré
très jeune des dons pour le modelage et le dessin, ce qui lui avait valu
l’attention de Jean-Baptiste Carpeaux, lequel le fit entrer en 1852 à la Petite École, future École nationale supérieure des arts décoratifs, où il suit les cours d' Horace Lecoq de Boisbaudran. C'est là qu'il se lia d’amitié avec Auguste Rodin.
En 1854
il fut admis à l’École des beaux-arts de Paris où il étudiera la peinture dans
l'atelier d'Abel
de Pujol et la sculpture
dans l'atelier de Duret[1]. Paris est en pleine mutation, il
gagne sa vie et se forge une expérience en travaillant dans les grands
chantiers de la capitale en se formant à l’architecture et à la décoration des
immeubles sur les grandes avenues parisiennes, à ce titre il participa à la
décoration de l'hôtel de La Païva avenue des Champs-Élysées.
Il travailla également pour l'atelier d’orfèvrerie des frères Fannière.
Il se présenta quatre fois au
concours du Prix
de Rome et fut refusé
à chaque fois [2]. Il en conçut de la rancœur envers
les institutions artistiques officielles.
Il présente au Salon de 1869
un Daphnis et Chloé
et au Salon de 1870 La Brodeuse. Ces deux pièces
seront acquises par le gouvernement [3].
Durant ces années obscures de
formation, Dalou épousa Irma Vuillier, une femme de fort caractère qui le
soutiendra toute sa vie. Le couple n’aura qu’un enfant, Georgette, une fille
née avec un handicap mental qui nécessita, jusqu’à sa mort pendant la Première
Guerre mondiale, la présence à ses côtés d’un adulte responsable. C’est pour
cela que Dalou lèguera son atelier à l’Orphelinat des Arts, ainsi les
chercheurs disposent actuellement de plus de 300 œuvres achetées par la ville
de Paris à l’orphelinat en 1905.
Gisant de Victor Noir, cimetière du Père Lachaise
.Le conflit franco-allemand bouleverse l’ordre du Second Empire et la défaite de Sedan provoque la proclamation de la IIIe République. Dalou s’engage dans le combat. On le retrouve officier au 83e bataillon des fédérés. Le 18 mars 1871, la Commune de Paris met en place un gouvernement insurrectionnel. Gustave Courbet que l’on vient d’élire à la Fédération des Artistes de la Commune de Paris, appelle Dalou auprès de lui et le fait nommer, administrateur provisoire adjoint au musée du Louvre, au côté de Barbet de Jouy [4], avec pour mission de protéger les collections du vandalisme. Le 17 mai, Dalou et sa famille, pour mener à bien sa surveillance, s’installent dans le musée.
La
Liseuse, circa 1871- 1879, Musée du Petit Palais
L’exil de Dalou
À la suite de la Semaine
Sanglante de mai 1871, Dalou, sa femme et leur fille sont contraints à l'exil.
Le 6 juillet de la même année, ils pourront rejoindre l'Angleterre et être accueillis par son ancien
condisciple de la Petite École, le peintre et graveur Alphonse Legros. À Londres les premières années sont difficiles
mais grâce à l'aide bienveillante que lui apporte Legros, très introduit à la City,
il réalise une série de statuettes en terre-cuite inspirées par les paysannes
boulonnaises ou par des sujets intimistes (Liseuse, Berceuse), et
des portraits de l'aristocratie anglaise. Il reçoit commande d’une fontaine
publique appelée Charity près du Royal Exchange à Londres, et d'un
monument pour la reine Victoria dédié à ses petits-enfants situé dans la
chapelle privée de Frogmore au château de Windsor.
À la fin de 1874 Dalou trouve un emploi de professeur de modelage à la National
Art Training School. Son influence sera déterminante auprès des sculpteurs
britanniques de la New Sculpture.
Pendant cet exil, le gouvernement français choisit d'envoyer en 1876 le bronze
de La Brodeuse dans sa sélection officielle de la France pour
l'exposition internationale de Philadelphie. Mais malgré toutes les propositions
qui lui sont faites par ses confrères anglais, il refuse d'exposer dans la
section anglaise du Salon en France, ne voulant pas être abrité par un drapeau
étranger dans son propre pays.
Le 13 mai 1874, le 3e
Conseil de guerre de Paris l'avait condamné aux travaux forcés par contumace
pour ses fonctions dans la Commune et son poste d'administrateur adjoint
du Louvre. Ayant refusé de demander sa grâce, ce n’est qu’en mai 1879, après
avoir été amnistié sous la présidence Jules Grévy que Dalou et sa famille
rentrent d’exil.
Le Triomphe de la République (1899), Place de la Nation
Dalou retourne en France
après avoir concouru pour une statue monumentale de la République destinée à la
Place de la République à Paris. L'envoi de Dalou ne correspondant pas aux
critères requis, le jury choisit finalement le projet des frères Morice. Cependant son groupe Le Triomphe
de la République est commandé par la municipalité pour être érigé sur la
place du Trône, renommée place de la Nation
en 1880. Dalou consacra vingt ans à la réalisation de ce monument.
Les années 1881 et 1882
furent difficiles, pendant cette période il reprend une activité de
sculpteur-décorateur pour l'ornemaniste Cruchet. Mais le Salon de 1883 le
révèle enfin au grand public français. Il y expose les plâtres de ses deux
haut-reliefs : La Fraternité des Peuples (également connu sous le
titre la République) et Mirabeau répondant à Dreux-Brézé pour lequel
on lui remet la médaille d'honneur. Aujourd'hui le marbre de La Fraternité
des Peuples est conservé dans les réserves du Petit Palais et le bronze de Mirabeau répondant
à Dreux-Brézé, acquis par l'État, est placé dans la salle Casimir-Perier à
la Chambre des députés.
Le triomphe de Silène, Jardin du Luxembourg
Fuyant le monde et vivant en
famille, Dalou se livre à un labeur considérable. En hommage au peintre dont il
admire l'œuvre, Il exécute le monument de Eugène Delacroix,
Jardin du Luxembourg
(1890). Il réalise les monuments de Alphand, avenue Foch (1891-1896, inauguré en 1899), de Boussingault à l'École des Arts et Métiers (1895),
de Jean Leclaire au square des Epinettes à Paris (1896), de Charles Floquet au Père Lachaise (1897), de Sidi-Brahim
à Oran [5] (1898), de Lazare Hoche à Quiberon (1902). Il a travaillé à un projet de
monument à Victor
Hugo au Panthéon (1886), un projet de monument à la
Justice pour le Palais-Bourbon (1892), et à un projet de monument
aux Orateurs destiné au Panthéon (1896-1898), tous les trois non réalisés.
On lui commande les gisants de Auguste Blanqui (1885) et de Victor Noir (1890), le médaillon en bronze de Charles Amouroux (1885) visibles au Cimetière du Père-Lachaise.
Bacchanale de
la fontaine du Jardin des serres
d'Auteuil
Il nous fait sentir toute son
admiration pour la peinture de Rubens
dans son groupe du Triomphe de Silène placé au Jardin du Luxembourg (1885).
La Ville de Paris lui commande la statue de Lavoisier pour le grand amphithéâtre de la Sorbonne (1887), la fontaine de la
Bacchanale du Jardin des serres d'Auteuil (1895-1898), la statue de la Chanson à l'Hôtel de ville de Paris, qui reproduit les traits de la chanteuse Yvette Guilbert (1895).
Buste
de Jean Gigoux (Musée des Beaux-Arts et d'archéologie de Besançon).
Parmi les nombreux bustes
qu'il a produit après son retour en France, on peut citer ceux de Charcot
(1884), Auguste Vacquerie
(1885), Henri Rochefort
(1888), Gustave Courbet
(1890), Albert Liouville (1890), Mademoiselle Gilardi (1890), Ernest Cresson
(1897), Paul
Richer (1900), Jean Gigoux (1900), et Marie Laurent (inachevé,
1901).
Pour l'Exposition universelle de 1889, dite Exposition du Centenaire on inaugure sur
la Place de la Nation le plâtre (teinté couleur bronze) du groupe allégorique
Le triomphe de la République commandé par la Ville de Paris en 1879. Bien que
la version bronze du groupe ne fût inaugurée qu'en 1899[6], cette sculpture valut à Dalou le
Grand prix de sculpture de l'Exposition.
Dalou, qui avait abandonné la
Société des Artistes français en 1890, exposait depuis cette époque à la
Société nationale des beaux-arts dont il était membre fondateur avec Meissonier, Rodin
et Puvis de Chavannes.
Nommé chevalier de la Légion d'honneur
en 1883, puis officier par le président Carnot
en 1889, il avait été fait commandeur du même ordre en 1899 par le président Loubet
lors de l'inauguration de son monument du Triomphe de la République.
Esquisses
pour le Monument aux Travailleurs, Musée du Petit Palais
Esquisse
pour le Monument aux Travailleurs, Musée du Petit Palais
Il n'aura pas le temps de
mener à bien son dernier grand projet, un monument aux Travailleurs (ou monument
aux Ouvriers), dont l'idée lui était venue en 1889
au lendemain de la première inauguration du Triomphe de la République.
Le formalisme de la cérémonie et les défilés militaires avaient tenu le peuple
à l'écart de cette manifestation officielle. Dalou en avait été déçu. Fidèle à
son idéal républicain, il eut souhaité que cette inauguration soit l'occasion
d'une grande fête populaire et démocratique (ce qu'elle fût lors de
l'inauguration du bronze en 1899). Son idée était de rendre un hommage au monde
des ouvriers, des artisans et des paysans en leur dédiant cette œuvre dont ils
constitueraient le sujet central. À la fin de sa carrière il décrivait ce
projet en ces termes [7] : « Je
crois avoir enfin trouvé le monument aux Ouvriers que je cherche depuis 1889.
La disposition générale tiendrait de l'insigne de Priape, Dieu des
Jardins, emblème de la création, de la borne, berceau et tombe du pauvre, enfin
du tuyau de l'usine, prison où se passe sa vie. Sobre, sans moulure ni
ornement, je désire qu'il ait l'aspect
grave et imposant, s'il se peut, que le sujet comporte. L'exécuterai-je ?
Là est la question. Je suis bien âgé et de plus ma santé est bien débile ». Les nombreuses esquisses de ce
monument trouvées dans son atelier après son décès sont maintenant conservées
au Petit
Palais. La statue du Grand
Paysan (Musée d'Orsay)
préfigure, à une échelle moindre, les personnages qu'il projetait de placer
dans les seize niches entourant la colonne, le tout devant mesurer
32 mètres de haut.
Après sa mort, Camille
Lefèvre termine le monument de Gambetta à Bordeaux (1904) et exécute d'après les
esquisses de Dalou le monument de Emile Levassor, appelé aussi monument de
l'Automobiliste, porte Maillot (1907). Le monument de Scheurer-Kestner
est achevé par les praticiens de Dalou d'après les modèles en plâtre des figures
à grandeur d'exécution qui sont entièrement de la main de l'artiste. Ce
monument a été inauguré en 1908 au Jardin du Luxembourg.
Dalou repose au cimetière du Montparnasse.
Œuvres monumentales
· La Fraternité des Peuples, haut-relief en plâtre (1883) dans la salle
des mariages de la mairie du 10e arrondissement de Paris.
- Mirabeau répondant
à Dreux-Brézé,
haut-relief en bronze (1883), Salle Casimir-Perier au Palais-Bourbon.
- Monument
funéraire d'Auguste Blanqui (1885) au cimetière du
Père-Lachaise.
- Monument à Eugène Delacroix (1890), au Jardin du Luxembourg.
- Monument à Eugène Delacroix (1890), à Saint-Maurice, détruit par la
municipalité en 1998.[8]
- Monument
funéraire de Victor Noir (1891) au cimetière
du Père-Lachaise.
- Monument à Jean-Baptiste
Boussingault
inauguré dans la cour du Conservatoire des Arts et Métiers en 1895, démonté puis
réérigé au CNAM de La Plaine Saint-Denis[9].
- Monument à Sidi-Brahim, (1896), à Oran[5].
- Monument à Jean
Leclaire
(1896), square des Épinettes [10].
- Le Triomphe
de la République (1899) groupe monumental en bronze de la place de la Nation à Paris.
- Monument à Jean-Charles Alphand (1899) réalisé avec
l'architecte Jean Camille Formigé, situé entre
les numéros 17 et 22 de l'avenue
Foch.
- Monument à Lazare
Hoche,
inauguré en 1902, à Quiberon. Le modèle de
la statue en plâtre se trouve au Panthéon.
- Monument à Gambetta, allées de
Tourny à Bordeaux, remis à la ville en 1904, inauguré en 1905, démonté en 1961[11].
- Monument à Emile
Levassor,
inauguré en 1907, Place de la Porte
Maillot.
- Monument à Scheurer-Kestner, inauguré en 1908, au Jardin du Luxembourg.
- Tout le fonds
d'atelier de Dalou a été acquis en 1905 par le Musée du Petit Palais à Paris. La
Renommée, 1886, bronze, Bayonne, Musée Bonnat
Au Musée
d'Orsay,
Paris :
Liseuse, vers 1875, terre-cuite
Femme nue lisant dans un fauteuil, 1878, bronze
Grand Paysan, bronze
Travailleur debout tenant une bêche, bronze
Tonnelier avec des cordes, bronze
Rebatteur de faux, bronze
- Façades de
l'hôtel Mendier au Parc
Monceau.
L'atelier
de Dalou en 1899
Une rue de Paris,
de Toulouse, de Perpignan, de Bézier, de La Rochelle, de Malakoff, de Brive-la-Gaillarde,
d'Évry et de Vitry-sur-Seine portent son nom.
Bibliographie
· Maurice Dreyfous, Dalou, sa vie et son œuvre,
Paris, Laurens, 1903
- Adolphe
Giraudon, Catalogue de l'œuvre de Jules Dalou, catalogue n° 18,
Bibliothèque Photographique A.Giraudon, Chartres, 1904.
- Stanislas
Lami,
Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle,
Paris, 1914-1921, 4 vols.
- Henriette Caillaux, Aimé-Jules Dalou, L'homme -
L'œuvre, Paris, Delagrave, 1935
- Connaissance des Arts, no 147,
Dalou tiré de l’oubli, mai 1964
- Jacques Ginevra,
Dalou ou le naturalisme en sculpture, in L'Estampille, no 146,
juin 1982
- Thérèse Burlait,
Deux grands fonds de sculptures du Musée du Petit Palais : Dalou
et Carriès, in La sculpture du XIXe siècle,
Paris, 1986. Rencontres de l’École du Louvre.
- L'Œil, no 383,
juin 1987
- Pierre Cadet, L’édition
des œuvres de Dalou par la Maison Susse, in Gazette des Beaux-Arts, février 1994,
tome 126
- Catalogue, Sculptures
de Carpeaux à Rodin, Musée Despiau-Wlérick, 23
juin 2000, Mont-de-Marsan
- Bertrand
Tillier, La Commune de Paris, révolution sans images?, ed.Champ
Vallon, 2004.
- Revue Europe, mars 2006, no 923,
"Dalou, des gisants et des morts", pages 327-338
- Amélie Simier,
Daniel Imbert, Guénola Groud, Dalou à Paris, ed. Paris Musées, 2010
(ISBN
978-2-7596-0121-9).
Notes et références
- ↑ Duret fut aussi
le maitre de Carpeaux
- ↑ biographie
Insecula [archive]
- ↑ Ces marbres ne
seront jamais achevés et les plâtres détruits
- ↑ Henri-Joseph Barbet de Jouy (1812-1896), fils de Jacques-Juste Barbet de Jouy
- ↑
a
et b Composé d'un
obélisque supportant une statue de la Victoire à son sommet et, au niveau
de la petite base, d'une statue de la France. Cet ensemble a été
transformé en monument à la gloire d'Abd el-Kader après l'indépendance de
l'Algérie : la statue de la France et le cartouche commémoratif ont
été retirés et quatre médaillons en bas-reliefs identiques du portrait
d'Abd el-Kader ont été disposés sur les quatre faces de l'obélisque au
niveau de la petite base en 1969. La statue de la Victoire est restée inchangée.
La statue de la France et le cartouche commémoratif ont été intégrés dans
un nouveau monument inauguré le 10 Juillet 1966 à Périssac.Voir
les photographies du nouveau monument à Périssac [archive]
- ↑ L'Expo
universelle, 1889, Pascal Ory, ed.Complexe, 1989
- ↑ Le 15 mars
1898, journal de Dalou transcrit par Maurice Dreyfous dans : Dalou,
sa vie et son œuvre, p.256
- ↑ Le buste de
Delacroix a été déplacé en face de la maison natale du peintre, devenue
médiathèque. La stèle, privée de ses ornements en bronze, a été
transformée en monument aux morts de Saint-Maurice.
- ↑ Le cartouche en
bronze en haut de la colonne a disparu.
- ↑ Détruit en 1941
par l'occupant allemand pour refonte destinée à l'armement. Refondu et
réérigé en 1971, mais il manque
le seau que tenait l'ouvrier dans sa main droite.
- ↑ Le monument est
aujourd’hui conservé dans les réserves du Musée d’Aquitaine à Bordeaux.
Jean-Antoine Injalbert,
né à Béziers le 23 février 1845
et mort à Paris le 20 janvier 1933,
est un sculpteur français.
Fils d'un tailleur de
pierres, il est orphelin de mère à la naissance. Sa première œuvre est le
tympan de la chapelle du Bon Pasteur à Béziers. Prix de Rome en 1874
pour La Douleur d'Orphée, il expose Le Christ à l'Exposition universelle de Paris de 1878. Il obtient un grand prix de l'Exposition universelle de 1889.
On lui doit aussi un buste de
Marianne (1889), les quatre statues qui ornent
les piles du pont
Mirabeau de Paris (La
Ville de Paris, La Navigation, Le Commerce et L'Abondance),
les trois statues qui ornent le pont de Bir-Hakeim
(Le Génie dominant le monde, L'Électricité et Le Commerce),
ainsi que L'Amour préside à l'hymen.
La ville de Pézenas (Hérault)
lui a commandé le monument de Molière (1897). Le buste de Molière est
entouré d'une soubrette, figurée par la Lucette de Monsieur de Pourceaugnac, représentant la comédie, et d'un
satyre représentant la satire sur la face arrière, avec les masques des
comédiens Coquelin cadet
et Jeanne Ludwig
de la Comédie-Française.
La plupart de ses œuvres se
trouvent au musée Fayet
à Béziers (donation du fond de son atelier par sa veuve en 1934) et à la villa Antonine,
où il avait son atelier (La Fontaine du Titan avec un faune ou L'Enfant
au poisson).
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1905 et il est commandeur de la légion d'honneur
(Source Wikipedia)